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RECETTES DE NOS GRANDS MERES
15 juin 2010

SUPERSTITIONS D'ICI ET D'AILLEURS

 

 

 

 

De l'Amérique à l'Asie, en passant par l'Europe, les superstitions nous apprennent que ce qui est bénéfique chez nous ne l'est pas forcément chez nos voisins. Lorsqu'on est superstitieux, le déroulement de la journée peut faire la différence entre la vie et la mort.


L'ENFANT.

L'enfant du lundi est beau du visage.
L'enfant du mardi est plein de grâce.
L'enfant du mercredi est plein de chagrin.
L'enfant du jeudi va aller loin.
L'enfant du vendredi est généreux et aimant.
L'enfant du samedi travaillera durement dans son métier. 
Mais l'enfant qui est né le Dimanche le jour sera juste et sage, bon et gai.

 

LE NUMERO 13.

Selon les pays, ce chiffre est considéré comme bénéfique ou maléfique. Seule croyance redoutée dans le monde entier, en ce qui concerne cette superstition:

le fait de se retrouver 13 convives à table.

Etre 13 à table annonce la disparition de l'un des convives présents, ou que l'un des convives sera trahi par l'un des autres. Dans le Nouveau Testament, lors de la Dernière Cène, Jésus et les apôtres étaient 13 à table. Pour les chrétiens, le 13 évoque Judas. Aux Etats-Unis pas de 13e étage dans les immeubles, pas de chambre n°13 dans les hôtels, pas de place 13 dans les avions. Dans la tradition hébraïque, le 13 est associé à la métamorphose, symbole de chance. Ainsi, il est souvent considéré comme un porte-bonheur.

LE PAIN.

Mettre le pain sur dos, une croyance moins répandue, mais bien réelle, dans les campagnes. On le retourne vite, lorsqu'il n'est pas déposé sur la table du côté des rainures que le boulanger trace sur lui avant de l'enfourner. Cette superstition remonterait au Moyen Age, époque à laquelle les boulangers mettaient la part de pain destinée au bourreau à l'envers. Comme quoi, les résurgences du passé peuvent transcender les années, voire les siècles.


LE SEL.

Ingrédient essentiel du culte égyptien, le sel est considéré comme un signe d'alliance dans la Bible. Etant lié à la mer dont nous sommes tous issus, symbole de vie et de fertilité, on lui confère bien des propriétés. Au fond d'une poche, il préserve du Diable. Sur la langue d'un enfant qu'on baptise, il a les mêmes propriétés. Si l'on renverse du sel sur une table, il faut en lancer une pincée par-dessus son épaule gauche pour être préservé du mauvais sort. Au Moyen Age, le sel conjurait le mauvais sort, il fallait en mettre dans les coins de chaque pièce d'une maison.

L'AIL.

Cet aliment auquel on prête mille vertus a été mis à toutes les sauces. Il protégerait du mauvais oeil, des serpents, des malheurs, des vampires et permettrait de guérir bien des maux, comme la fièvre, les insomnies, les verrues ou les hémorragies. Et quand la science vient confirmer ses vertus médicinales avec ses effets positifs sur l'appareil digestif et le système cardio-vasculaire, on peut parler de l'ail comme d'un remède par excellence de tous nos petits bobos, du corps et de l'âme. Grecs et Romains l'utilisaient pour combattre ou pratiquer un sport. En Babylonie, il était censé chasser les mauvais esprits. Les Egyptiens le pendaient au cou des enfants pour purger leurs intestins.

L'ARAIGNEE.

En France, une araignée annonce la chance comme en Chine. N'ayez pas peur de la laisser grimper sur vos vêtements pour être riche prochainement. Mieux vaut la croiser le soir (espoir) que le matin (chagrin). La tuer porte malheur.

LE COUTEAU.

En France, il ne faut jamais croiser deux couteaux ou un couteau et une fourchette sur une table, le malheur rentrerait dans la maison. En revanche il est bon de les croiser sur une fenêtre, à l'extérieur de la maison, afin qu'elle soit protégée des mauvais esprits. Vous ne devez jamais offrir ou accepter de recevoir en cadeau des couteaux. L'amitié sera brisée, à moins que vous donniez une pièce de monnaie en échange. Faire tomber un couteau annonce une visite dans la journée. Si vous souhaitez dormir tranquille, placez un couteau sous votre matelas. Ainsi vous n'aurez plus de cauchemars.

LE PARAPLUIE.

Ouvrir un parapluie dans une maison portait malheur et était considéré comme un blasphème. Le déployer par beau temps attire la pluie. Les Américains pensent que le sortir empêcherait le mauvais temps de venir. Ne jamais poser votre parapluie sur un lit car vous aurez à subir une dispute familiale dans les heures suivante. De la même manière, ne le mettez pas sur une table.

LE BALAI.

Balayer devant sa porte empêche les mauvais esprits de rentrer chez soi. Mais il ne faut jamais le faire après le coucher du soleil ou le jour de la Tousaint. Ne chassez pas la poussière à l'extérieur car la chance partirait avec. Pour empêcher un invité indésirable de revenir, balayez la pièce dans laquelle il est resté juste après son départ. Ne penchez pas un balai contre un lit. Les mauvais esprits y jetteront un mauvais sort. Les Américains ne le posent jamais sur un lit de peur que cela ne présage un décès. Les Ecossais le jettent vers quelqu'un pour lui souhaiter bonne chance. Les Africains pensent que frapper un homme avec le rend impuissant.

LE CHAT NOIR.

En Egypte, le chat et la divinité Bastet, la chatte, sont des figures positives. Les cendres d'un chat incinéré après sa mort chassaient les mauvais esprits. Les enfants portaient une représentation de l'animal en médaillon autour du cou pour éviter tout danger. En Occident, le chat évoquait à la fois l'hypocrisie et la sournoiserie. Au Moyen Age les chats voient leur cote de popularité baisser. Associés aux rats, ils suscitent le dégoût, en particulier quand ils sont noirs car ils sont des compagnons de Satan, voire le diable en personne. En croiser un, de grand matin, annonce tempêtes, disputes et trahison. Le chat noir était réputé pour être le compagnon des sorcières et du diable. Croiser un chat en Perse, dans le monde arabe ou en France annonçait un grand malheur. En Turquie, il présageait une dispute. Les Américains n'aiment pas voir un chat le matin, signe d'une mauvaise journée. En Chine, il préservait des mauvais esprits. Au Cambodge, sa venue signifiait le retour de la pluie après la sécheresse. Les Africains estiment qu'il est le seul animal refusant une alliance avec le mal. En Angleterre, avoir un chat en motifs imprimés sur ses vêtements favoriserait la chance.

LE TREFLE.

Il est aussi synonyme de chance et d'argent.

Au hit-parade des porte-bonheur, il figure sans doute à la première place, ex aequo avec le fer à cheval. Sans doute est-ce sa rareté qui en fait un objet d'exception auquel on prête des vertus surnaturelles. En tout cas, notre société mercantile a bien compris les bénéfices qu'une telle superstition peut permettre d'amasser puisqu'on vend aujourd'hui des graines de trèfles à quatre feuilles.

LE FER A CHEVAL.

Il porte bonheur, à condition d'être trouvé par hasard sur un chemin, d'avoir l'ergot qui s'accroche à la corne du sabot tourné vers le sol et de comporter sept trous, quatre sur la branche gauche, trois sur celle de droite. Il protège du Diable lorsqu'il est cloué en forme de C, face à la porte d'entrée.

LA COULEUR BLANCHE.

En Afrique, les premiers blancs furent assimilés à des revenants. Au Mexique, les Aztéques honoraient les morts avec la couleur blanche. Le linceul n'est-il pas blanc, symbole d'immortalité. Chez les Chinois, le blanc marque la vieillesse et la mort, comme au Maghreb et en Afrique noire. En Occident, le blanc est symbole de pureté et de chasteté, couleur que l'on retrouve dans la robe de mariée. Pourtant rêve de blanc est signe de deuil. Si vous avez un entretien portez-en pour triompher.

LA COULEUR NOIRE.

Symbole de la mort et de la malédiction, le noir est mal perçu. Pourtant, en Egypte, associé au dieu Min, il signifiait la fertilité. Aujourd'hui, la soutane noire du prête est symbole de charité et d'humilité. En Afrique, les femmes portent du noir pour éviter l'éblouissement des sentiments. Au Mexique, la Vierge noire est le symbole de la foi. En Asie, le Yin est représenté par le noir et le cercle blanc à l'intérieur évoque, lui, la renaissance.

LA COULEUR VERTE.

Attirerait malheur et malchance à celui qui la porte. Plusieurs explications coexistent: le fait que ce soit la couleur de l'oxyde de cuivre, un poison mortel. Elle est aussi, depuis le XIIIe siècle, la couleur du diable. Et il s'agit d'une nuance que les teinturiers avaient du mal à fixer, en raison de son instabilité chimique. En Chine, Porter du vert est bénéfique. En Occident, le vert était mal vu car, au Moyen Age, c'était la couleur des habits des fous et des sorcières. D'autres pensent que porter du vert préserve des ennemis. Les Anglais n'apprécient guère qu'un convive porte du vert à un mariage. Chez les musulmans, le vert, couleur du prophète, porte chance.

PASSER SOUS UNE ECHELLE.

Est une superstition très répandue, née d'un mythe égyptien qui faisait du triangle une figure sacrée dans laquelle on ne pouvait pénétrer. La religion catholique la transpose ensuite en assimilant le triangle à la sainte Trinité.

TOUCHER DU BOIS.

Voilà une superstition très répandue que la religion n'a pas réussi à battre en brèche. Cette croyance date de la Grèce ancienne, époque où toucher du bois signifiait se mettre en contact avec le Dieu Atar, le génie du feu dont on pouvait ainsi capter un peu d'énergie divine. Cette superstition a été christianisée longtemps après par référence à la croix sur laquelle Jésus fut crucifié.

CASSER DU VERRE BLANC.

Porte-bonheur, sauf si on l'a fait exprès. Autant de morceaux, autant d'années de bonheur. Par contre, briser un miroir causera sept ans de malheur.

PAPILLON.

Si le premier papillon que vous voyez de l'année est blanc, 
vous aurez la chance avec vous toute l'année. 
Et aussi trois papillons ensemble signifient la chance.

 

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